Sondage Bva / Terre-net Média (1) Crise agricole : la dégradation économique des exploitations imputable à plus de 50 % aux charges, aux faibles prix et à la mondialisation
Le redressement rapide des comptes d’exploitation repose surtout sur des mesures efficaces à court terme. Et à long terme, sur des changements dans la conduite des systèmes de production.
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Selon une étude Bva réalisée auprès de 600 exploitants agricoles, elle serait liée pour 70 % d’entre eux à la baisse globale des prix de vente et pour plus de 50 % à la hausse des charges et à la mondialisation.
L’incidence des facteurs conjoncturels est si forte qu’elle conduit à reléguer au second rang les causes plus structurelles, supportées par tous les agriculteurs depuis des années: concurrence étrangère, hausse des charges de structure… Mais aussi à minimiser des erreurs de gestion qui auraient été commises.
Ceci dit, c’est d’abord sur leur exploitation que les agriculteurs pensent trouver les mesures les plus efficaces pour redresser rapidement leurs comptes. Les marges de progrès reposent sur une optimisation et sur un meilleur entretien de leur parc matériel actuel, mais aussi sur une protection phytosanitaire plus performante des cultures. Pour les éleveurs, améliorer l’autonomie alimentaire du troupeau fait partie des priorités.
Graphique 3
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Les biocarburants, une solution pour être autonome mais pas pour réaliser des économies
Pour 47 % des exploitants agricoles les agrocarburants produits à la ferme sont d’abord un moyen pour être moins dépendants de la conjoncture (47 %). Ils ne permettent pas pour les deux tiers d’entre eux de diminuer les charges des entreprises.
Voici un témoignage de Joel Sembel, agriculteur dans le 60
- Je trouve les enquêtes très intéressantes. |
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